Des usages destructeurs de la musique dans le système concentrationnaire nazi

 

Des usages destructeurs de la musique dans le système concentrationnaire nazi

Un article de Elise Petit

A l’occasion de la Journée internationale annuelle des victimes de la Shoah (le 27 janvier), le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) publie un numéro spécial des Études du Crif (N°56) consacré aux usages destructeurs de la musique dans le système concentrationnaire nazi.

Elise Petit, maîtresse de conférences en musicologie (Arts et Sciences Humaines) à l’Université Grenoble-Alpes, a déjà travaillé avec l’Institut de Musicothérapie de Nantes, notamment sur ses travaux qui furent l’objet de sa thèse : comment les tortionnaires nazis ont réussi à dénaturer le caractère apaisant et culturel de la musique pour en faire un élément de la propagande et de la glorification de l’horreur absolue.

Musicothérapeutes, nous ne pouvons ignorer ces utilisations perverses et terrifiantes de la musique dans les camps de la mort : musique associée à la violence et à la terreur, au processus de destruction, d’humiliation, comme ces détenus, dirigeants communistes, obligés de chanter « L’Internationale » tout en creusant leurs propres tombes ; ou encore ces juifs religieux forcés d’interpréter des chants liturgiques dans des situations dégradantes.

L'ouvrage disponible gratuitement et intégralement en ligne pour consultation à l'adresse suivante :

Crif/WeRemember - Etude du Crif n°56 : Des usages destructeurs de la musique dans le système concentrationnaire nazi

Date de dernière mise à jour : 29/01/2020